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Les objets connectés au service de notre santé

Vieillissement de la population et progrès de la médecine obligent, la demande de soins croît. En parallèle, les objets connectés sont toujours plus présents autour de nous. Toute la filière de soin trouve des avantages à l’e-santé et plus spécialement à l’Internet des Objets (IoT). Puissance de la prévention, qualité de la surveillance, facilité des traitements : mini tour d’horizon des solutions et des bénéfices de la tendance.

Première solution : l’utilisation du smartphone pour collecter ses données de santé. Connecté en 2G/3G/4G/5G ou en WiFi, le smartphone embarque, outre un GPS, un accéléromètre, plusieurs caméras, et une large mémoire. Les puces Kirin 970 chez Huawei ou A11 Bionic chez Apple sont assez puissantes pour faire tourner des programmes d’Intelligence Artificielle. De quoi relever et traiter beaucoup de données.

Interfacé avec des applications et des périphériques externes d’e-santé, le smartphone devient le terminal toujours plus sécurisé où ranger son dossier médical partagé grâce à l’App DMP de l’Assurance Maladie, disponible sur l’AppStore et GooglePlay. A moins de préférer utiliser un carnet de santé numérisé et sécurisé comme celui de La Poste. Quoi qu’il en soit, il faudra administrer les parcs applicatifs et mobiles, pour garantir leur confidentialité avec une solution d’Entreprise Mobility Management.

Hors smartphone, une offre pléthorique d’objets connectés nous surveille et communique grâce à des réseaux dédiés longue distance à faible consommation électrique, LPWAN (Sigfox réseau propriétaire, LoRa réseau open source promu par Bouygues et Orange, ou le LPWAN du français Qowisio).

Glissé dans nos vêtements (IoT wearable), ingéré sous forme de capsule (exemple BodyCap), porté sous la peau ou sur la peau (bracelet Fitbit), l’objet connecté automatise la prise de mesure. Il réagit si nécessaire : déclenchement d’une alarme, distribution d’un médicament ou simple signalement au médecin traitant. Sa connexion à l’Internet des Objets (IoT) sauve des vies et nul doute que la maîtrise des infrastructures réseau et télécom sera une question clé.

Tout aussi sérieux est l’objet du quotidien modifié en objet e-santé connecté. Plus il est au contact du corps, plus il est pertinent : brosse à dents, pèse-personne, WC ou miroir de salle de bain. Par exemple, Wize Mirror analyse votre haleine, vos mouvements et votre peau. Il détermine si vous devez aller voir un cardiologue grâce à son intelligence artificielle embarquée. Qui dit intelligence embarquée, dit système d’exploitation, base de données et Machine Learning pour assurer la mise à jour du dispositif.

L’e-santé connectée est aussi une solution pour le désenclavement des déserts médicaux. Une fois les données récoltées, il faut consulter, voire opérer. Une caméra connectée haute définition, sur un réseau haut débit sécurisé par VPN, chez Lifesize par exemple, permet à un médecin de poser un diagnostic précis sans être gêné par la distance. Finalement, en connectant au réseau Internet des robots chirurgiens comme Versius, on peut opérer à distance ou opérer à l’intérieur du corps, presque sans cicatrice.

La Haute Autorité de Santé prépare ses certifications d’e-santé, essentielles pour asseoir la confiance du public et des professionnels. Le rapport que nous entretenons à la santé va évoluer. Le niveau de service attendu par l’e-santé connectée est élevé. Etre malade sera considéré demain comme une anomalie incompréhensible. La transformation de la santé en produit de consommation courante, gommera la notion de patient. Mais elle redonnera de la valeur à la notion de prévention.

Du côté des professionnels de l’informatique, au-delà de l’innovation technologique, la capacité à administrer, maintenir et sécuriser cet immense parc d’objets connectés, grâce à un Service Desk 24/7 spécialisé en produits électroniques grand public, sera cruciale pour le succès de l’e-santé.

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