Aujourd’hui de plus en plus de professionnels de la santé itinérants réalisent de nombreux déplacements, tout en effectuant leurs missions. Mais comment font-ils pour relever ce challenge de mobilité ?
95% des professionnels itinérants sont équipés d’un smartphone. Des applications permettent de tout numériser et d’améliorer la traçabilité. Grâce au savoir-faire des startups de la e-santé, les données numériques collectées peuvent être envoyées directement aux systèmes informatiques des laboratoires. Ceci évitant ainsi la double saisie manuelle et les risques d’erreurs de retranscription.
Le mode SaaS contribue énormément au succès de la e-santé : il permet aux professionnels itinérants d’utiliser un service complet et de payer à la consommation. Mais comment la DSI relève le défi de la mobilité pour ces professionnels ?
Dans un premier temps, les développeurs doivent s’assurer de délivrer des applications à valeur ajoutée, comme des APIs avec des objets connectés (IoT). Enfin, la DSI doit prendre en compte : les différentes normes et règlementations (RGPD, ISO15189, CNIL, … ).
- Les données recueillies sur les smartphones sont le plus souvent envoyées et stockées dans un Cloud, ce dernier doit être Hébergeur de données de santé (HDS). Une offre de service efficiente doit être capable de partager les données recueillies, ce qui nécessite de maitriser l’interopérabilité, c’est-à-dire la capacité à faire communiquer des systèmes différents/hétérogènes.
- Un autre enjeu indispensable et différenciant, c’est la capacité de pouvoir apporter cette valeur ajoutée à l’utilisateur, qu’il y ait du réseau ou pas !
La téléconsultation est un nouveau dispositif qui permet à un patient de réaliser une consultation en ligne avec un médecin. Elle est officiellement entérinée par la loi HPST (Hôpital Patient Santé et Territoire) de Juillet 2009 et partiellement prise en charge par la sécurité sociale en septembre 2018. Cette loi de Madame Bachelot est destinée à l’émergence de solutions de télémédecine à distance.