Tout d’abord, François Lescure nous partage son point de vue et pense que le rôle de médecin va changer comme celui du pharmacien. Ceci serait dû au fait que l’on va être confronter à des données qu’il faudra analyser. Ces données vont travailler dans l’avant-problème soit la prévention.
Cette prévention peut se traduire par de nombreux capteurs. Ceux-ci peuvent par exemple nous dire :
- Attention vous avez trop de sucre dans le sang et pour cela on réinjecte de l’insuline.
- Ou encore attention nous avons vu telle cellule « cancéreuse » se balader et donc on doit regarder s’il y a une tumeur…
L’évolution de la téléconsultation représente une première étape au sein de l’évolution de la médecine au global, qui sera plus dans la prévention. L’intégration systématique dans les parcours de soin est une évidence sur le plan médical (prise en charge plus rapide et plus complète), sur le plan économique (évitement des urgences, des contaminations croisées, qualité des soins accrue notamment pour le suivi des patients), sur le plan social (accès au soin facilité).
Selon François Lescure, le terme « patient » va disparaître puisqu’il n’y aura plus de malades. On sera porteur de chronicité. L’idée c’est donc que l’ensemble des technologies qu’on utilise aujourd’hui (telles que la téléconsultation ou encore la télémédecine) permettent d’anticiper les problèmes rencontrés et donc de les réparer rapidement.