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Virtualisation : non la continuité d’activité n’est pas morte !

Un incendie s’est déclaré début juillet dans un datacenter en Italie provoquant une interruption de service de plusieurs heures. Pour expliquer ce sinistre, une des causes évoquée a été l’hyperthermie exceptionnelle qui a sévit en Europe depuis le début de notre été, augmentant de manière exceptionnelle la cadence des solutions de refroidissement pour assurer la résilience du datacenter.

Bien que de plus en plus récurrents, l’impact environnemental et les catastrophes naturelles ne sont pas les seules sources de dysfonctionnement des systèmes informatiques au sein du datacenter et plus généralement de l’entreprise. D’autres causes telles que les erreurs humaines ou les événements cybercriminels peuvent également entrainer des conséquences graves pouvant aller jusqu’à la cessation totale des activités.

Aujourd’hui, beaucoup de professionnels et de médias s’accordent à dire qu’un plan de continuité d’activité n’est plus aussi indispensable dans un contexte de virtualisation où le développement de serveurs hôtes haute disponibilité utilisant des modèles de clustering redondants à basculement actifs/passifs, peuvent garantir la reprise d’une appliance en cas de défaillance de l’appliance principale.

Ceci est vrai mais de manière relative. En fait, peu de sociétés ont besoin ou sont capables de justifier économiquement la mise en place d’un cluster de basculement pour chaque application. En outre, les hyperviseurs ont siloté l’infrastructure IT la dotant de différentes couches propriétaires matérielles et logicielles créant ainsi autant d’objectifs et de besoins différents en matière de reprise d’activité que de protection.

Dans un contexte de multiplication des risques, leur anticipation associée à la mise en place d’un plan de continuité (PCA) et de reprise d’activité (PRA) est un impératif surtout dans le cadre d’un datacenter de plus en plus virtualisé. Un plan de continuité d’activité reposant sur des processus ou flux professionnels dont la criticité a été clairement identifiée par les entreprises et qui prendra également en compte ses interdépendances avec les applications ainsi que les données critiques garantira une reprise efficace et un minimum de pertes.

S’il est vrai que les budgets informatiques ne sont pas extensibles et les sinistres, des risques dont la potentialité est toute relative… avec l’avènement du Cloud, le DRaaS (Disaster Recovery as a Service) pourrait constituer pour les DSI une alternative efficace à la continuité d’activité.

 

La rédaction DataXcentric

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