L’objectif fondamental : que chaque personne soit en charge de l’engagement de la haute disponibilité pour la production informatique, car c’est cet engagement qui fonde le « métier Datacenter », dans sa criticité.
Les premières demandes adressées aux professionnels du datacenter sont d’équilibrer les problématiques majeurs et mineurs, les compétences premières et compétences acquises, et ce au travers d’une reformulation et d’un encadrement théorique. Prenons l’exemple d’un électricien. L’électricien va traiter les problèmes électriques. Mais, pour ses clients, il doit aller au-delà de la gestion de ces problèmes électriques : il doit traiter le problème de l’engagement, de la haute disponibilité au regard de la production informatique.
Ces deux problématiques sont très différentes. L’électricité est un élément fondamental. Mais la disponibilité, la résilience, la mise en place de la continuité de service, sont des éléments critiques pour le datacenter. Un électricien n’a pas nécessairement les connaissances ou la compréhension de ces éléments.
Lui imposer l’exploitation du datacenter, c’est d’abord la première des formations qui soit obligatoire. La question à se poser est « qui je suis par rapport à mon milieu industriel » ? C’est là où on parle de métier. L’engagement des professionnels du datacenter n’est pas d’avoir un schéma uni, filaire qui brille la nuit ou une architecture électrique qui soit résidente. Le schéma, c’est de délivrer l’engagement qu’est celui du datacenter : c’est un engagement de fiabilité, de scalabilité, mais c’est surtout d’être « Always On ».
Par Philippe Luce, Président d’Institut Datacenter
